La matérialité est au cœur du travail d’Alexandra Yan Wong, qui s’intéresse à la psychologie de la perception et à l’esthétique dans le monde moderne.
Ancienne linguiste avec une formation en littérature et philosophie allemandes, elle a troqué les mots contre la peinture, du papier, du bois et d’autres matériaux emblématiques de l’espace et du temps.
Leur disposition spatiale, leur dissimulation et leur destruction mettent en valeur leur tactilité et la forme narrative de l’œuvre. Les influences interculturelles des œuvres de Wong se manifestent dans son utilisation de couleurs et de coups de pinceau rappelant la calligraphie.
La combinaison de signes expressifs et de répétitions réfléchies témoigne de la tension inhérente à la perception, reflétant une tension similaire qui maintient l’équilibre dans la symbiose entre notre être et le monde extérieur.