Les épreuves rendent l’Homme plus fort et lui font prendre conscience que l’essentiel est dans la simplicité, la pureté, l’humilité. Tout superflu est inutile. Pour mes collages je m’inspire du Wabi Sabi.
Cette philosophie japonaise fait référence à un sentiment personnel de sobriété, et d’harmonie où l’imperfection des objets et l‘usure du temps sont magnifiés.
Ma peinture joue sur la dualité des matières et des couleurs volontairement terreuses. La Composition se veut minimale et imparfaite afin de se laisser charmer par les défauts naturels et vieillissants. La pauvreté matérielle rajoute un sentiment de paix. Tout l’art de ce concept est la recherche de la beauté dans l’imperfection.
Curieuse de la vie et de l’Art du XXe siècle, ce sont mes rencontres avec les oeuvres de Rothko, Soulages, G.Richter, Nicolas de STAEL qui m’ont conduite pas à pas vers le Wabi Sabi mais pas que… la période covidienne m’a également rapproché de la nature ou j’ai pu apprécier son impermanence.
Le Wabi Sabi se trouve partout à celui qui sait le voir, il suffit de se laisser charmer par quelque chose qui s’embellit en vieillissant.