Le Ruisseau
Leurs céramiques sont en effet associées à des lieux naturels propices au surgissement de l’imaginaire, tels les estrans, les cours d’eau ou les montagnes. A l’atelier, le duo convoque les images mentales, les sensations et les souvenirs liés à ces paysages explorés ou traversés et cherche à les incarner dans l’argile.
En intégrant nos intérieurs sous forme de sculptures, d’objets de curiosité ou de contenants pourquoi pas utilitaires, leurs céramiques forment alors des microcosmes qui suscitent la contemplation. Les textures élaborées lentement invitent à se perdre dans des rêveries de la matière qui font l’éloge d’un minéral immémorial, ainsi que d’un vivant qui n’a pas la parole : coquillages, algues, eaux, vents…
Les céramistes mènent plus particulièrement des recherches sur la plasticité de l’argile en empruntant à la nature ses propres gestes : gestes d’étirement, de torsion, de pression ou encore d’enroulement.
Ainsi avec leurs céramiques, Eglantine et François souhaitent honorer les liens fondamentaux qui nous relient à la nature, et soutiennent cette pensée d’Elisée Reclus : « L’homme est la nature prenant conscience d’elle même ».
